Mardi 18 septembre 2012 à 2:07

Masochisme nocturne. Pourquoi m'embarrasser à nier le fait que j'aime sentir l'équilibre chanceler, que j'aime ressentir les absences, les déchirements et les coups du sort ? 

Je n'aime jamais autant que lorsque je perds. 

 Je ne comprends pas pourquoi je ressens. À quoi ça peut bien servir, de ressentir, au fond ? Quelle est l'action que m'intime de produire mon corps lorsque je sens la peur de mourir seul? Que dois-je faire d'autre que me regarder tomber lorsque l'anxiété progresse ? Les sentiments sont les prisons de l'âme. 

 

« L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même. » — Albert Camus

 

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