Mardi 18 septembre 2012 à 2:12

 Je ne suis pas la forteresse que je laisse paraître, je ne suis peut être pas le présent que je m'efforce d'être. Ce que j'ai changé n'est qu'un infime décalage, je dégouline désormais plus sur le passé que sur le futur. Rien d'autre. Tu me voles mes espoirs et mes futurs. Tu les gobes, les enrobes et les broies. Je ne peux plus t'en vouloir, car je comprends que tu ne sais pas en tenir compte. Mais j'ai aussi appris que l'inconscient n'est pas une excuse. Tu me voles mon bien-être, quitte à parfois le remplacer par un bien être supérieur, reponsant sur un futur non identifié, mais bien trop éphemère. J'ai peur de me tromper. J'ai peur d'être incapable de te suivre car je suis sans doute fou. Fou. Incapable de nuancer, de distinguer les efforts des vengeances, de faire la part entre les bonnes et les mauvaises volontés. Je suis tout entier, un agglomérat de vibrations futiles, crissantes, qui s'envolent et s'écroulent, s'abattent constamment sur moi. Tu m'as batti ainsi. Tel quel. Sans armure. Tu es responsable, et tu n'y es plus pour rien. Tu disparais à même tes songes, les miens ne sont que tambours battants et sanguins, incendies et noyades. Je crains de savoir que tu fais de ton mieux. Je crains de savoir que tu t'y prends tellement mal. Et je crains de ne pas savoir si je préfère que tu changes. Tes efforts sont un doute brûlant et finalement malheureux. L'alcool n'est pas un ami. C'est un adversaire sans volonté, sans conscience de m'accabler. L'alcool, c'est toi.
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